Afrique: Rwanda, RCA, Lybie, … et maintenant le Mali. L’ONU actualise la liste des victimes de ses faux rapports
Les institutions internationales sont-elles devenues des instruments facilement manipulables et manipulés par les puissances néo-colonialistes contre les Etats et peuples qui rejettent la domination occidentale? Cette question est légitime quand on se penche sur la politique à géométrie variable, que prônent ces organisations, notamment l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui vient d’annoncer 500 morts à Moura, dans un rapport soigneusement rédigé pour mettre en cause les autorités maliennes de la Transition.
L’ONU n’est pas à sa première avec ces écrits calomnieux qui font tomber des nues. Il est connu des analystes politiques que l’organisation a largement contribué, par ses rapports mensongers à déstabiliser la Lybie et assassiner Mouammar Kadhafi, un artisan pour l’indépendance totale et l’émergence de l’Afrique, puis la RCA qui a expulsé de son territoire les troupes françaises, qui se sont révélées plus problème que solution à la crise socio-politique.
Avec le dernier rapport fallacieux dressé sur le Mali, sur l’opération militaire d’envergure menée à Moura en mars 2022 dans le cadre de la guerre contre le terrorisme et qui a permis de neutraliser environ 200 terroristes, l’institution internationale s’affiche aux yeux de tous, en tant qu’organisation qui s’acharne contre les Etats anti néo-colonialistes.
Au même moment, elle ferme volontairement les yeux sur les crimes commis sur la France sur le continent, tels que: le génocide au Rwanda sur laquelle elle n’a jamais condamné la France, pourtant bien connue comme responsable et complice du massacre de 1 million de tutsis ; l’armement des rebelles anti-balakas et les exactions et agressions sexuelles commises par les troupes françaises et onusiennes sur les populations en RCA, et au Mali; le soutien apporté par l’ex-colonisateur aux troupes rebelles ou terroristes dans bien d’autres pays dont le Burkina Faso.
Par cette attitude à se déchaîner contre les pays qui manifestent leur aversion contre l’ancienne métropole, l’ONU s’éloigne de plus en plus de ses objectifs principaux qui sont le maintien de la paix et de la sécurité. Elle cautionne plutôt les crimes, les conflits armés et les activités terroristes, en cours dans le Sahel et partout ailleurs sur le continent.
En lieu et place d’une réaction vigoureuse ou une proposition d’une solution durable contre les forces ennemies qui endeuillent des milliers de familles dans le Sahel, l’organisation préfère incriminer, sans preuve palpable et fiable les FAMA et leurs supplétifs du groupe Wagner, affirmant qu’ils sont auteurs de l’exécution de 500 civils à Moura (région de Mopti, centre du Mali).
Par quelle alchimie, a-t ‘elle pu dénombrer ces morts dont elle parle dans son rapport d’accusation des troupes maliennes? Qu’en est-il des groupes extrémistes qui déstabilisent la sous-région, tuant chaque jour de pauvres populations sans défense? Bénéficient-ils de la bénédiction des instances internationales? Les milliers de personnes qui meurent dans les violences extrémistes au Sahel ne sont-elles pas des êtres humains qui méritent justice? Autant de questions que doivent se poser les peuples africains, qui doivent éviter de prendre à la lettre ces rapports mensongers, produits par des fonctionnaires français qui siègent dans les organes d’enquêtes et bureau chargés des affaires africaines de l’ONU.
La communauté africaine doit se mettre debout pour dénoncer ces dérives de l’institution internationale sur le continent. Les peuples africains doivent désormais comprendre qu’il revient à eux-mêmes de prendre en main la destinée de l’Afrique, et rejeter les complots des occidentaux à l’œuvre, afin de maintenir le continent sous leur domination.
Nelly FOUROU