Afrique: Pourquoi cet acharnement de la France et de la communauté internationale contre le Burkina-Faso et le Mali?

« La France n’a pas d’amis. Elle n’a que des intérêts » dixit l’ancien chef d’Etat français Général De Gaulle.  Et pour préserver ces intérêts, elle a signé une panoplie d’accords hypocrites avec ses anciennes colonies, notamment ceux disposant d’un sous-sol riche, pour profiter au maximum de leurs ressources naturelles, tout en laissant les peuples africains eux-mêmes dans la grande misère . Elle dispose en outre de plusieurs cordes à son arc, pour maintenir sous sa domination ceux qui voudront se libérer.

La nouvelle génération africaine et Chefs d’Etat ayant pris conscience de ce pillage systématique  de leurs biens, en contrepartie des coopérations floues, et non fructueuse,  a décidé de sonner le glas, en posant des actes forts, qui suscitent l’admiration de leurs populations.

Outre la RCA, le Mali et le Burkina-Faso se sont inscrits sur la liste des pays qui ont choisi de prendre en main leur destinée sur le plan sécuritaire et bien d’autres, et d’enclencher leur souveraineté.

C’est partant de là, qu’ils se retrouvent dans le collimateur de l’ancienne métropole, qui voient les richesses de ce pays lui filer entre les doigts.

La désinformation, la publication de faux rapports, les stratégies diaboliques inimaginables, sont des moyens prisés par la France, pour mettre en mal, ces pays où elle n’est plus en odeur de sainteté, pour y mettre le feu.

L’ONU pour qui les conflits sont des occasions rêvées pour  déployer sa force militaire, rentre dans le jeu. Sous mandat de l’Organisation internationale, la France, revient alors en sauveur pour s’installer dans le pays, et le pillage reprend de plus belle.

Ce plan, elle avait voulu l’appliquer en Centrafrique, « fautive » pour ses réserves énormes de diamant. Mais il a pu être déjoué grâce au sens de discernement de certains panafricanistes, aidé par la puissante solidarité dont avait joui le pays de Faustin Archange Touadéra. Par la communication, les médias africains et internautes avaient énormément joué de leur partition, pour démaquer les différentes perfidies et projets machiavéliques, ficelés par la France contre la RCA.

Aujourd’hui, c’est le Burkina-Faso et le Mali qui se retrouvent sur « la sellette ». Leur « tort« , est d’avoir à leur tête des Présidents patriotiques, visionnaires, et travaillant pour l’affirmation de leurs pays respectifs en tant qu’Etats souverains.

Pour le plan de déstabilisation, les organismes internationaux ont été mise en branle, de même que certains Chefs d’Etat pions de l’ancienne métropole, et des médias français soudoyés ou spécialisés dans la diffusion des intoxications.

C’est ainsi que nous assistons à une sorte d’acharnement de toute la communauté internationale contre le Burkina-Faso et le Mali. Aussi des  massacres perpétrés contre les populations civiles, se révèlent selon des sources sûres, des projets  concoctés et guidés par des forces spéciales françaises ayant établi leur base au Niger. A cela s’ajoute la publication de faux rapports de la part des organisations de défense des droits de l’homme, visant à incriminer les gouvernements et forces armées des pays en question.

Encore une fois, la communauté africaine est vivement interpellée. Tous les africains doivent dénoncer ces exactions de l’Etat impérialiste qui engendrent des conflits intercommunautaires et des guerres civiles sur le continent, endeuillant des milliers  de familles et retardant le développement de l’Afrique à l’instar des autres continents. Nous sommes heureusement à l’ère des réseaux sociaux et tous les canaux de communication doivent être utilisés par les peuples de toute nationalité du continent, afin de mettre un  point final à ce système déguisé de néocolonialisme.

 

Roger SIMPORE

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