Mali: La CEDEAO planifie d’envoyer un contingent militaire à Bamako. Encore une nouvelle ruse de la France?

C’est un secret de polichinelle, la CEDEAO est un instrument que la France manie à sa guise pour parvenir à ses fins. La majorité des décisions qui se prennent au sein de cette institution sont dictées par l’ancien colon, notamment celles portant sur les pays dirigées par des transitions comme le Burkina, la Guinée, le Mali.

Depuis la venue au pouvoir du Colonel Asimi Goîta , cette organisation enchaîne des décisions monstrueuses contre le Mali . Tel un prédateur, l’ancienne métropole fait feu de tout bois pour  reprendre le contrôle du Mali, et se sert de l’institution sous-régionale comme cheville ouvrière.

Avec  l’expulsion de troupes françaises de l’opération Barkane en février 2022, et la fin de la mission des casques bleus de la MINUSMA en juin 2023, la France n’a plus de canal pour s’ingérer directement dans la gestion de la crise sécuritaire  et déstabiliser le Mali. Elle s’est alors trouvé une autre perfidie: passer par la CEDEAO.

C’est ainsi qu’en Bissau, le Conseil de médiation et de sécurité, est en train de mûrir un projet pour déployer une force régionale au Mali soit disant « pour combler le vide laissé par le départ de la MINUSMA« . Sans pourtant une consultation préalable des autorités maliennes. Certes il s’agit pour l’heure d’une proposition, mais connaissant bien ce machin qu’est la CEDEAO et à quoi elle est réduite, il est n’est pas surprenant qu’elle est en train de mettre en place un plan diabolique d’ingérence dangereuse et destructrice dans les affaires internes du Mali, au profit de la France

Selon certains analystes, « il est curieux qu’on puisse décider du sort d’un pays en l’absence des dirigeants du pays en question, avec une attitude paternaliste, comme s’ils étaient incapables eux mêmes de faire face à leurs difficultés et qu’il faille prendre des décisions à leur place« .

La raison est claire. L’Etat européen ne parvient pas à ravaler sa rage contre le gouvernement malien, qui sous le leadership de l’officier de l’arme a démarré avec le Mali, une nouvelle marche vers la libération de son pays de l’hydre terroriste sans la présence d’aucune force militaire étrangère sur son territoire.

Cet énième projet de déstabilisation du Mali, préparé par la France et ses sous-fifres de la sous- région, doit être dénoncé par tous le peuple malien et tous les africains épris du panafricanisme.

Fatou DIALLO

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