NIGER / CEDEAO : Entre la France et les terroristes, une histoire d’amour ? Mohamed Bazoum doit sa vie au coup d’État du CNSP !
Le renversement du régime de Mohamed Bazoum, un acteur majeur des plans de la France dans le sahel, le 26 juillet dernier par les autorités du CNSP, s’est avéré être un élément déterminant dans la prévention d ‘une multitude de complots visant à déstabiliser les pays frontaliers du Niger, qui sont également membres de la CEDEAO. Parmi ces nations, se comptent le Burkina Faso, le Mali, la Guinée Conakry ainsi que le Togo.
L’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités du Niger constitue une grande menace pour la France et ses frères les États-Unis d’Amérique. Cela peut se lire sur l’acharnement de la CEDEAO qui est actuellement sous pression des grandes puissances occidentales. En effet, le Burkina Faso, le Mali, la Guinée Conakry ainsi que le Togo, sont des pays connus pour leurs épris de la souveraineté. Un concept que la France n’est pas prête à laisser naître dans ses pays colonisés de par le passé, en raison de ses intérêts.
Pour ce faire, la France a toujours eu pour objectif de mettre les bâtons dans les roues des dirigeants de ces pays à travers le terrorisme, afin que ces derniers puissent faire recours à elle. À l’exception de ces quatre pays, certains Chefs d’État ont fait le choix de laisser leur territoire aux terroristes, afin que leurs pouvoirs soient protégés par la France.
Effectivement, les terroristes, formés et approvisionné par la France dans l’intérêt de ses plans machiavéliques, ont offert l’assurance à certains dirigeants de la sous-région que leurs pays ne seraient pas ciblés par des attaques. Cette promesse, négociée par l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum, a donné lieu à la signature de plusieurs accords avec les chefs de ces groupes terroristes.
Ainsi l’obstination portée par certains dirigeants au sein de la CEDEAO est intelligible. La vie de Mohamed Bazoum constitue une grande menace pour eux et il faut l’éliminer. La préservation de la vie de Mohamed Bazoum, détenue par les nouveaux leaders du Niger, représente une bombe potentielle à retardement pour ces dirigeants et, par extension, pour la France. L’initiation d’un conflit à travers le coup d’Etat au Niger créerait une opportunité pour la France et ses disciples de la sous-région, d’assassiner Mohamed Bazoum. Ce qui pourrait éviter d’ailleurs, tout témoignage lors d’un procès éventuel.
Sandra Kaboré