Niger : Que faut-il savoir du retrait des forces françaises à Niamey ?
Le retrait prévu des troupes françaises du Niger, six semaines après le coup d’État qui a destitué Mohammed Bazoum, le président/parrain des terroristes dans le sahel, et porté au pouvoir le Général Abdourahmane Tiani, reflète un changement significatif dans l’histoire du Niger.
La France, qui avait déployé environ 1 500 soldats au Niger dans le cadre d’une pseudo mission antiterroriste, est en train de négocier ce retrait avec les nouvelles autorités au pouvoir. Cette décision intervient alors que la perspective d’une intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semble être en attente.
Les manifestations populaires au Niger, où des centaines de milliers de personnes ont protesté le week-end devant la base aérienne française de Niamey et ont demandé le départ des troupes françaises, montrent clairement que la population nigérienne exprime un sentiment de souveraineté et d’opposition à la présence militaire française pour les aidé à lutter véritablement contre le terrorisme. Cette contestation est surtout alimentée par le soutien continu de la France à son allié et complice des complots machiavéliques qu’est Bazoum.
Le départ partiel des troupes françaises pourrait également entraîner le retrait des forces américaines du Niger. Les États-Unis maintiennent plus d’un millier de soldats dans le pays, et il est possible qu’ils envisagent de les déployer vers d’autres pays de la côte ouest de l’Afrique si le peuple nigérien décide de leur départ tout comme celui de la France.
Ce retrait des troupes étrangères du Niger illustre les défis et les enjeux complexes auxquels sont confrontés les acteurs internationaux en Afrique de l’Ouest. La situation politique et sécuritaire dans la région continue d’évoluer, et il est essentiel pour ces puissances de revoir leur manières de coopéré avec les pays africains étant donné que ces derniers se sont déjà levé pour prendre en main leur destin.
