Burkina Faso / Guerre de la Communication : La France utilise ses médias pour faire tomber le Capitaine Ibrahim Traoré ?

Burkina Faso

Si l’on devait prodiguer un conseil au peuple burkinabé, à l’armée, ainsi qu’à l’ensemble des Burkinabé de la diaspora et d’ailleurs, ce serait de faire tout en leur pouvoir pour ne pas accorder un minimum d’attention particulière à certains médias comme « Jeune Afrique » ; « Africa Intelligence » et surtout, « Mondafrique ». L’antagoniste de la paix au Burkina Faso a engagée une bataille de communication, et ses armes ne sont autres que les médias et presses en ligne qu’elle finance. Ces derniers ont fait sortis leurs griffes depuis la semaine dernière sur le Burkina Faso.

Suite à la suspension du journal « Jeune Afrique » au Burkina Faso pour la diffusion d’informations trompeuses et d’intoxications visant à influencer l’opinion publique, à susciter la désunion et la division au sein de l’armée burkinabè, ainsi qu’à inciter à la révolte contre la transition du Président Ibrahim Traoré, le journal « Mondafrique », financer lui aussi par la France pour déstabiliser les pays cherchant à ne plus être sous sa sujétion et sa domination, commence dans la même veine. Ce journal a publié un article le mardi 26 septembre sous le titre « Un climat de fin de règne à Ouagadougou ». Dans son article, « Mondafrique » a essayé de faire croire qu’un Coup d’Etat est effectué contre le Capitaine Ibrahim Traoré, annonçant la fin de sa gouvernance. Il faut savoir que ces médias financés par la France ne communiquent de la sorte que quand la France manigance un complot de déstabilisation contre le pouvoir en place dans un pays qui refuse de se plier à ses dires. Le cas du Burkina Faso est très éloquent.

L’article du journal « Mondafrique » tente également d’opposer le Président Ibrahim Traoré à Mahamadou Bonkoungou, l’homme d’affaires burkinabè de renom qui a été la cible de nombreuses attaques médiatiques au Burkina Faso ces dernières années. L’article suggère que le Président Ibrahim Traoré, serait en conflit avec Mahamadou Bonkoungou, insinuant même que ce dernier envisagerait un coup d’État contre le Chef de l’État burkinabè avec la complicité du chef d’État-Major de la Gendarmerie nationale, le Lieutenant-Colonel Evrad Somda.

Cependant, ces affirmations sont contestées et radicalement qualifiées de fausses. Le Capitaine Ibrahim Traoré n’a pas été porté au pouvoir par Mahamadou Bonkoungou, ce dernier n’ayant aucun lien avec son accession au pouvoir. Les allégations mensongères émises dans l’article ne sont rien d’autre qu’une stratégie visant à semer la haine et la division entre les Burkinabè.

Ce type d’accusation non fondée vise à créer des tensions et à fomenter la discorde au sein de la population burkinabè. Il est très évident que ces médias soient instrumentalisés par des intérêts étrangers cherchant à déstabiliser pays. Néanmoins, le peuple burkinabè, de son côté, doit persévérer dans sa résolution à soutenir les autorités de la transition. À partir de cet instant, la lutte contre le terrorisme et la quête du retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso se poursuivent.

Salimata Kaboré 

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