Arabie Saoudite : Une commande potentielle de 54 avions Rafale en discussion avec Dassault Aviation

Arabie Saoudite

L’Arabie saoudite, connue pour ses achats d’équipements militaires auprès des États-Unis et de la Grande-Bretagne, a récemment franchi une étape significative en demandant à Dassault Aviation un devis pour l’acquisition de 54 avions Rafale. Cette demande représente un tournant majeur, car le royaume n’a pas l’habitude de se fournir en avions de combat français.

Bien que rien ne soit confirmé pour le moment, cette demande de devis marque une première dans les relations entre l’Arabie saoudite et Dassault Aviation. La sensibilité du dossier, dans le contexte géopolitique actuel, souligne l’importance de cette demande de renseignements. Selon des sources proches du dossier, il s’agit actuellement d’une étape préliminaire, et les négociations formelles n’ont pas encore débuté. Il pourrait s’écouler plusieurs mois, voire plusieurs années, avant qu’un contrat potentiel ne soit finalisé, tempère un conseiller de l’exécutif.

Il est intéressant de noter que l’Arabie saoudite pourrait envisager une stratégie d’harmonisation avec les Émirats arabes unis et l’Égypte, qui possèdent déjà des avions Rafale. Cette décision pourrait également être perçue comme une pression sur ses fournisseurs traditionnels, en particulier sur Berlin, qui a mis son veto sur les exportations du Typhoon, principal concurrent européen du Rafale, depuis 2018. La crise israélo-palestinienne pourrait également influencer la décision finale de l’Arabie saoudite, cherchant à renforcer sa position sous la protection des États-Unis. Dans cette optique, des commandes d’armements américains, y compris des avions F-16, pourraient être envisagées.

Bien que les détails exacts de la proposition de Dassault Aviation n’aient pas encore été révélés, cette démarche représente un potentiel succès industriel pour le constructeur français et pourrait remodeler le paysage des fournisseurs d’avions de combat pour l’Arabie saoudite. La situation mérite une attention particulière alors que les négociations évoluent dans les mois à venir.

Marguerite Assoupi

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