Le Zimbabwe et le Botswana franchissent une étape historique avec un accord sans précédent, éliminant les exigences de passeport pour leurs citoyens respectifs. Cette initiative audacieuse marque le début d’une ère de voyages sans restrictions entre les deux nations, soulignant une tendance croissante sur le continent africain.
Le Président zimbabwéen, Emmerson, exprime avec conviction : « Nous sommes tous les deux d’accord parce que nous sommes africains. Nous devrions pouvoir entrer au Botswana, en Zambie, au Kenya. Pourquoi devrions-nous nous restreindre ? » Cette déclaration reflète un engagement fort à démanteler les obstacles hérités de l’époque coloniale, souligné par le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi.
Cette décision s’inscrit dans un mouvement plus large en faveur des voyages sans visa en Afrique. Les Seychelles, la Gambie, et le Bénin ont déjà adopté l’entrée sans visa pour les visiteurs africains, rejoignant ainsi le Rwanda récemment. Cette tendance promet une connectivité renforcée et une intégration accrue à travers le continent.
Le Président kenyan, William Ruto de son côté, fixe un objectif ambitieux : éliminer l’obligation de visa pour tous les visiteurs africains d’ici la fin de 2023. Il souligne les avantages économiques et les opportunités commerciales que cette politique peut offrir. D’autres pays africains, tels que la Namibie, l’Afrique du Sud, le Ghana, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, ont également conclu des accords réciproques d’exemption de visa, favorisant la fluidité des voyages et encourageant la coopération régionale.
En abolissant les barrières liées aux passeports, le Zimbabwe et le Botswana ouvrent la voie à une unité et une collaboration africaines renforcées. Cette décision témoigne d’un engagement collectif en faveur de la compréhension mutuelle et de la croissance économique à travers le continent.