Burkina Faso : Le nouveau président du CSC s'engage à mettre...

Installé récemment en tant que nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC) au Burkina Faso, Idrissa Ouédraogo, a annoncé le jeudi 1er février 2024 à Ouagadougou, son intention de réguler la communication de manière à mettre fin aux longues polémiques qui ont marqué le secteur.

Dans son discours inaugural, M. Ouédraogo a souligné que le domaine du CSC n’est pas celui de la théorie de la communication, mais plutôt de la communication appliquée. Cette spécificité offre, selon lui, l’opportunité de sortir des longs débats stériles et de se concentrer sur des actions concrètes.

Idrissa Ouédraogo considère que l’enjeu principal de son mandat réside dans la définition des territoires professionnels de la communication. Il a exprimé sa volonté de collaborer avec l’ensemble des acteurs du secteur pour co-construire, protéger et optimiser ces territoires. Le président du CSC a insisté sur le fait qu’il ne cherche pas à réinventer les professions de la communication, mais plutôt à les recentrer sur leur essence fondamentale. Il a souligné la nécessité d’évaluer régulièrement les mesures mises en place, en appelant à un véritable travail consensuel au sein du secteur.

Également, il a évoqué la réactivité nécessaire face aux événements du terrain, affirmant que si le terrain dicte la marche à suivre, c’est la réalité sur le terrain qui guidera les actions du CSC. Il a souligné l’importance d’être honnête avec les événements et d’adopter des approches efficaces pour contribuer à la construction d’une nation forte.

La nomination d’Idrissa Ouédraogo à la tête du CSC, officialisée par décret le 25 janvier, marque la succession d’Abdoulazize Bamogo, qui occupait ce poste depuis 2022. Avec une approche axée sur la régulation pragmatique, le nouveau président s’engage à apporter des changements significatifs dans le paysage de la communication au Burkina Faso.