Burkina Faso : Le gouvernement se mobilise pour une augmentation de ressources pour l’éradication des maladies tropicales négligées (MTN)

MTN

Le gouvernement burkinabé a exprimé sa volonté de mobiliser davantage de ressources dans le cadre de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), selon des informations recueillies par l’Agence d’Information du Burkina (AIB) vendredi 02 février 2024.

À l’exemple d’autres nations du monde, le Burkina Faso a célébré la 5e édition de la Journée mondiale de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) à Ouagadougou, mardi dernier, sous le thème : « S’unir, agir, éliminer les maladies tropicales négligées ». À cette occasion, le gouvernement a l’intention de mobiliser des soutiens supplémentaires en vue de l’éradication des MTN au Burkina Faso.

Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, le Dr Issa Ouédraogo, il s’agit de maladies souvent oubliées qui continuent d’affecter les communautés, en particulier celles qui n’ont pas accès à l’eau potable et à des conditions d’hygiène adéquates dans leur environnement. « Ces maladies continuent de faire des ravages au sein de ces communautés », a souligné le Dr Ouédraogo. Seydou Coulibaly, représentant pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina Faso, a souligné la nécessité de plaider au niveau mondial et national en faveur d’un engagement fort et continu dans la lutte contre les MTN. Selon M. Coulibaly, cela permettra de mobiliser davantage de ressources pour combler les lacunes à l’origine de l’émergence de ces maladies.

Dans le cadre de cette cérémonie, 2000 kits d’hygiène ont été distribués aux personnes affectées et vulnérables, dans le but de prévenir les MTN. L’OMS a répertorié 21 MTN, dont la dengue, le chikungunya, la bilharziose, le trachome, l’éléphantiasis, l’ulcère de Buruli, la bilharziose, la filariose lymphatique, la maladie du sommeil, l’onchocercose, la rage, la gale et la lèpre, qui sont présentes dans le monde entier.

Il convient de noter que les MTN sont qualifiées de « négligées » car elles sont largement ignorées dans les efforts mondiaux en faveur de la santé.

Aline Ouédraogo

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