Conflit Israélo-Palestinien : Les inquiétudes croissent face à une possible extension de l’offensive israélienne vers Rafah

Gaza

Les préoccupations pour la population palestinienne augmentent alors que des informations circulent sur une possible extension de l’offensive israélienne vers Rafah, dans la bande de Gaza. Alors que des camions d’aide humanitaire tentent d’entrer dans la région via le poste frontalier de Rafah avec l’Égypte, la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne suscite des inquiétudes.

En effet, l’acheminement crucial de l’aide aux 2,3 millions d’habitants de Gaza est compliqué par la suspension du financement de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) par plusieurs pays donateurs, dont les États-Unis. Cette décision fait suite aux allégations israéliennes selon lesquelles 12 employés de l’agence auraient participé aux attaques du 7 octobre en Israël.

L’UNRWA, créée en 1949 pour aider les Palestiniens déplacés après la déclaration d’indépendance d’Israël en 1948, joue un rôle crucial dans la région. Les groupes humanitaires et d’autres agences des Nations Unies appellent les donateurs à maintenir leur soutien, soulignant que la suspension des fonds pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour la population de Gaza. Rafah est actuellement considérée comme le dernier refuge pour les personnes déplacées de l’enclave. Les inquiétudes grandissent quant à la sécurité des près de deux millions de Palestiniens à Rafah, craignant qu’Israël envisage d’étendre son offensive contre le Hamas dans cette région. Une telle extension pourrait contraindre les réfugiés à franchir la frontière vers l’Égypte.

La guerre dans la bande de Gaza, menée par l’Israël, a déjà causé d’importants dégâts, déplacé une grande partie de la population et mis en péril la sécurité alimentaire de la région. Depuis le début de la contre-offensive israélienne après les attaques du 7 octobre, plus de 27 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont perdu la vie selon les responsables de la santé à Gaza.

Éphraïm P. 

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