Burkina Faso / Renforcement Militaire : 60 nouveaux militaires formés en techniques commando à Nahouri

Burkina Faso

Une étape cruciale dans le renforcement des capacités de défense nationale a été franchie au Burkina Faso, alors que soixante militaires ont achevé avec succès un stage intensif en techniques commando dans la région de Nahouri. Sous la supervision du chef d’État-major de l’armée de terre, le colonel Théophile Nikiema, la cérémonie de clôture s’est déroulée au Camp Thomas Sankara de Pô, en présence de dignitaires locaux et de hauts responsables militaires.

En effet, ces soixante hommes, comprenant cinq officiers, cinq sous-officiers et cinquante soldats du rang, ont fait preuve d’un engagement indéfectible depuis le 15 janvier 2024, malgré les rigueurs climatiques, dans le but de parfaire leurs compétences en techniques commando. Leur détermination a été récompensée le 21 mars, jour de leur réussite marquant ainsi une étape majeure dans leur parcours professionnel. Le stage, supervisé par le capitaine Patrick A. Bado, commandant du Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô, avait pour objectif de former un personnel d’élite capable d’instruire les techniques commandos aux différentes branches des forces de défense et de sécurité.

De plus, il visait à constituer une réserve de soldats aguerris, prêts à mener des opérations audacieuses au service de leur pays. Avec un taux de réussite impressionnant de 85,71%, le capitaine Bado a officiellement qualifié soixante des soixante-dix stagiaires, les déclarant aptes à remplir les missions qui leur seront confiées avec professionnalisme et détermination. Dans son allocution aux nouveaux commandos, le capitaine Bado les a exhortés à faire preuve de foi, d’énergie, de rigueur et de solidarité, des valeurs indispensables pour mener à bien leurs futures missions. La cérémonie a été également marquée par le dévoilement d’un monument dédié au capitaine Thomas Sankara, premier chef du CNEC, ainsi que la désignation d’une salle au nom de Sansan Albert Kevin Kambou, l’un des premiers commandos du centre.

La présence d’anciens compagnons de lutte de Thomas Sankara et de Kevin Kambou, réunis au sein de l’association des anciens du CNEC, a témoigné de l’importance de ces événements pour la communauté militaire. Pour eux, ce monument symbolise la renaissance du CNEC et rend hommage au sacrifice des hommes qui ont dédié leur vie à la défense de leur patrie. Le colonel Théophile Nikiema a conclu la cérémonie en appelant les stagiaires à mettre en pratique les connaissances acquises dans le cadre de leur service, tout en demandant des bénédictions et des prières pour leur sécurité et leur succès, adressées par les autorités coutumières présentes.

Avant le début de la cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire de tous les commandos tombés au service de la nation, rappelant ainsi le sacrifice ultime consenti pour la défense de la patrie.

Guy Sawadogo 

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