Burkina Faso : Signature du mémorandum concernant la formation du personnel dans les industries énergétiques nucléaires

La coopération entre le Burkina Faso et la Russie commence par donner des signaux d’un partenariat fructueux dans l’intérêt des deux parties. Ce mercredi 5 juin 2024, la société d’État Russe, Rosatom et le ministère de l’Énergie, des mines et des carrières du Burkina, ont scellé une coopération dans plusieurs domaines visant à développer des technologies nucléaires. Les documents paraphés concernent l’enseignement et la formation du personnel pour les besoins de l’industrie énergétique nucléaire et ses secteurs connexes.

Les documents en question définissent les conditions-cadres pour l’interaction dans ces domaines dans l’intérêt du développement du programme national pour l’utilisation pacifique de l’énergie atomique. En particulier, des mesures spécifiques sont envisagées pour renforcer les ressources humaines pour l’industrie nucléaire au Burkina Faso. En plus, des efforts seront déployés pour développer l’interaction entre les établissements d’enseignement spécialisés, notamment par l’organisation de programmes éducatifs communs de courte durée, la formation des enseignants et le développement de la littérature pédagogique et scientifique.

Cette signature constitue un pas important dans la consolidation du processus de construction d’une centrale nucléaire au Burkina. Mise en route en octobre 2023 par la signature d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. En effet, la coopération entre la société d’État Rosatom et le Burkina s’est davantage ancrée en fin mars 2024 par la signature de la feuille de route qui constitue le premier mémorandum.

Ainsi, deux mois après cette étape de formation, le troisième mémorandum consacre donc une avancée vers l’opérationnalisation de cette technologie. Cette étape de réalisation de centrale nucléaire est la phase sur laquelle les Burkinabè fondent l’espoir face à la crise de l’énergie qui ne dit pas son nom dans la sous-région ouest africaine.

Amen K.

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