Afrique : Emploi pour les jeunes, la BAD donne des approches de solution.

Plus d’un jeune sur quatre en Afrique, environ 72 millions, n’a pas d’emploi, d’éducation ou de formation. Deux tiers d’entre eux sont des jeunes femmes. L’Afrique a la particularité d’être un continent relativement jeune, avec une population de jeunes en croissance rapide. Cette situation est porteuse d’un grand potentiel, mais aussi de quelques défis. Afin de mieux comprendre la situation en Afrique subsaharienne, et trouver une approche de solution au problème de chômage, une rencontre s’est tenue ce weekend à Abidjan, regroupant les auteurs du secteur et certains responsables de la Banque Africaine de Développement.

Axé sur les défis de l’emploi sur le continent africain, ce panel a été initié dans le cadre de la conférence africaine de la société d’économétrie (AFES), organisée par l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan en collaboration avec la Société d’économétrie (ES).

Le coordinateur de la stratégie « Emploi pour les jeunes en Afrique », de la Banque africaine de développement (BAD), Tapera Jeffrey Muzira, a proposé, aux États et hommes d’affaires africains d’investir dans l’entrepreneuriat, le secteur privé, ainsi que dans l’industrialisation afin de réduire le taux de chômage de la jeunesse.

Pour M. Tapera, l’investissement dans l’industrialisation et l’entrepreneuriat sont des solutions au chômage car ils imposeront un besoin de main d’œuvre dans les pays et favoriseront la création d’emplois. « Le secteur privé doit être impliqué dans le développement de compétences », a-t-il fait savoir.

Il a de plus révélé que « répondre à cette forte demande d’emplois » exige l’évaluation des besoins sur le marché de même que l’ouverture de formations en adéquation avec ces besoins, pour éviter que les personnes soient qualifiées dans des domaines où l’offre d’emploi est faible. Selon lui, l’inadéquation entre la formation et le marché du travail, est la cause principale du chômage des jeunes en Afrique.

Quant aux demandeurs d’emplois, il les a encouragés à entreprendre, en ce sens où le fonctionnariat ne pourra malheureusement pas couvrir toutes les demandes d’emplois, au vu de la société grandissante.

Amen K

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