Afrique: Umaro Sissoco Embalo revient à la charge contre le Burkina. Est-il un autre pro-terrorisme?
Le Président Bissau guinéen, Umaro Embalo Sissoco semble ne pas avoir retenu la leçon à lui donnée par son peuple qui l’a ridiculement sanctionné dans les urnes aux dernières élections législatives, en donnant la majorité des sièges du parlement à la coalition de l’opposition, PAI Terra Ranka. Un revirement de la situation, qui l’a obligé à renoncer à un deuxième mandat à la présidence de la CEDEAO (dont le nigérian Bola Tinubu vient d’être porté à la tête), mais qui ne lui a pas enlevé son manque de délicatesse, son suivisme de la France et sa rage contre la guerre anti-terroriste au Burkina.
Visiblement, le cuisant et humiliant échec du Président Embalo aux élections parlementaires n’a fait que l’aigrir davantage au point de rendre son esprit plus biscornu. Sa rage a redoublé contre certains de ses pairs de la sous-région , notamment Assimi Goïta, et Ibrahim Traoré, et leur quête de la souveraineté.
De passage à Paris, le Président donne une interview au journal Jeune Afrique (un journal bien connu comme ayant tourné le dos à sa mission première de défendre les intérêts de l’Afrique, pour se mettre à la cause de la France et ses alliés), dans laquelle il prouve qu’il reste toujours dans sa posture d’incitation à un conflit inter-ethnique au Burkina.
« La stigmatisation de la communauté peule doit cesser », a t’il lâché.
Des propos qui font réagir plus d’un qui s’interrogent sur les véritables intentions du désormais ex-président de la CEDEAO.
« Dans sa tentative de décrédibiliser le Président Ibrahim Traoré et la lutte engagée contre le terrorisme, Embalo confirme sa validation et son parrainage des violences terroristes dans le sahel », estime un leader panafricaniste.
Et à un autre observateur de questionner: « Embalo est-il contre la guerre en cours contre le terrorisme? La guerre est-elle dirigée contre une ethnie particulière au Burkina ? Préfère t’il que l’Etat burkinabè croise les bras et regarde les terroristes continuer à endeuiller les populations civiles et les familles des militaires? »
Connu comme un valet de la France, qui ne digère toujours pas la prise de conscience du peuple burkinabè qui reste soudé derrière son Président le capitaine Ibrahim Traoré pour une lutte commune contre le terrorisme, Embalo se
Au lieu d’appeler les jeunes peulhs recrutés au sein des groupes terroristes à déposer les armes et à rejoindre la république, il se laisse aller dans un verbiage total et indélicat, oubliant que les peuls sont impliqués dans plusieurs crises sécuritaires à travers le continent (Centrafrique, Tchad, Niger, Mali, Burkina), mais dont personne n’en parle, pour éviter des soulèvements inter-ethniques.