Cameroun : Les Biya ne sont pas les Bongo, avertit le gouvernement camerounais
Dans le contexte actuel où plusieurs pays d’Afrique subsaharienne francophone font face à des bouleversements politiques, le gouvernement camerounais, par l’intermédiaire du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi, a émis une déclaration officielle pour dissiper tout parallèle entre la situation politique de différents pays de la région. L’objectif est de faire taire les spéculations et de décourager toute tentative de déstabilisation.
Le communiqué publié le 25 septembre dernier insiste sur le caractère « insensé » de certains faits parallèles par des observateurs politiques, les considérant comme des menaces potentielles à la stabilité de l’État. René Emmanuel Sadi avertit que de telles analyses prospectives pourraient être interprétées comme des appels à la déstabilisation, justifiant ainsi des poursuites judiciaires conformément aux lois en vigueur.
Le gouvernement souligne la stabilité institutionnelle du Cameroun en tant qu’État de droit doté d’institutions démocratiques clairement définies. Le ministre de la Communication appelle les citoyens à faire preuve de vigilance et de patriotisme, rappelant que le Cameroun est en pleine préparation pour les élections présidentielles prévues en 2025.
Le communiqué ne manque pas de garantir la pérennité au pouvoir de certains dirigeants voisins, mais il insiste sur le fait que chaque pays est unique et que les mécanismes d’accession au pouvoir au Cameroun sont établis démocratiquement.
En évoquant l’âge du président Paul Biya, le communiqué souligne également l’engagement du pays envers la démocratie. Les références à la stabilité institutionnelle, à la légitimité électorale et à la continuité démocratique sont mises en avant pour rassurer la population et dissuader toute tentative de coup d’État.