Le scrutin présidentiel en Égypte s’ouvre ce dimanche 10 décembre 2023, marquant un moment crucial pour le Président sortant Abdel Fattah Al-Sissi, au pouvoir depuis 10 ans. Candidat à sa réélection, il pourrait potentiellement rester à la tête du pays jusqu’en 2030. Trois autres candidats sont en lice pour la fonction suprême, bien que certains opposants aient été écartés de la course au cours de la campagne électorale.
Dans un pays gouverné d’une main de fer, caractérisé par une hausse récente du nombre de prisonniers politiques et une inflation galopante, les électeurs expriment leurs revendications dans un contexte où l’exécutif demande des efforts accrus au nom du développement économique. La question clé demeure : quelles seront les attentes des électeurs, et quelle sera la participation à un scrutin parfois qualifié de « formalité » ?
La tension persistante entre Israël et le Hamas pèsera également dans les urnes, ajoutant une dimension géopolitique à un processus électoral déjà complexe. Le résultat de ces élections influencera le paysage politique égyptien pour les années à venir, avec des enjeux cruciaux en matière de gouvernance et de stabilité régionale.