Burkina-Faso: Tuerie de Karma/ encore un film d’horreur made by France à travers le COS

Au lendemain du massacre des civils à Karma ( province de Yatenga, dans le nord du Burkina Fao), les autorités burkinabè  ont tout  de suite ouvert une enquête, pour que la lumière soit faite sur ces  » actes ignobles et barbares ». Car il était clair qu’il s’agissait d’une opération de plus  menée par les ennemis du Faso, pour faire accuser injustement les FDS et les VDP, et faire réagir les organisations internationales et de droits de l’homme.

En effet, selon quelques informations futées des réunions tenues sur le sol nigérien (qui servait depuis un bout de temps de camp de préparation des attentats et opérations de déstabilisation contre le Burkina), une réunion  clandestine s’est tenue à Oyorou entre les mercenaires engagés pour passer à l’attaque et les responsables du COS (commandement des opérations spéciales), un état-major interarmées qui regroupe l’ensemble des forces spéciales de l’Armée française sous une même autorité opérationnelle.

Il était convenu au cours de la réunion de faire infiltrer des terroristes qui devaient arborer des tenues militaires burkinabè dans le rang des troupes régulières burkinabè, en opération de sécurisation dans la zone.

Les populations de Karma, vaquant librement à leurs occupations diverses, parce que ayant l’assurance d’être protégées par les forces en mission dans la zone, ont été surprises par des coups de feu de la part des intrus, qui se sont faits passer pour leurs protecteurs.

 Les différentes tentatives des forces combattantes (FDS et VDP) pour foire cesser ce massacre ont été vaines; les supercherie n’a été découverte que plus tard après le drame.

Que gagneraient les troupes burkinabè en commettant de tels actes?

De ce qui précède, il est clair que l’armée burkinabè n’est ni de près ni de loin impliquée dans l’exécution de cet horreur.

Le choix de Karma, pour commettre une telle monstruosité n’a pas été fortuite. Les ennemis du Faso, voulaient faire croire à une vengeance des militaires et des FDS qui ont perdu 40 des leurs dans une attaque ciblée samedi 16 avril dernier, près d’Aorema, une localité proche de Karma.

Si la justice burkinabè dresse un bilan de 60 morts suite à ce massacre, les médias français, notamment le quotidien Libération , par on ne sait quelle alchimie dit dénombrer 150 personnes, « tuées par la troupe du Président Ibrahim Traoré« . Un chiffre repris rapidement par des ONG, les associations de défense des droits de l’homme et les organismes internationaux dont la CEDEAO, qui a à sa tête un Président qui préfère mettre la charrue devant les bœufs.

Craignant que leur complot ne soit mis à nu à l’issue de l’enquête, la France active sans tarder sa baguette de manipulation pour mettre à mal les autorités.

Les populations du Burkina et de la sous-région sont appelées à la vigilance et à la collaboration avec la Transition, afin de dévoiler et déjouer ce plan de déstabilisation, préparée par la France.

Roger SIPMORE

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