Burkina-Faso: Affaire de tuerie à Karma / Amnesty International se mêle à la danse…
En tant que média panafricaniste, notre rédaction, alertée par des observateurs, le prédisait depuis un bout temps: le massacre de Karma, (tout comme le drame de Nouna et l’assassinat des pèlerins de Tidjani), est une opération pilotée par la France, dans le but de discréditer les forces combattantes du Burkina, et mettre à mal les autorités de la Transition. L’idée est de susciter les réactions des organisations internationales, et ONG de défense des droits de l’Homme, voire les manipuler, afin que des sanctions soient prises contre le Burkina. La sortie de Amnesty International semble nous donner raison.
Afin de gagner des points auprès de ses partenaires, cette organisation internationale, est comparable à un charognard, attendant la moindre occasion malheureuse, notamment dans les états en situation de crise, pour se faire entendre.
Spécialisée dans la publication de rapports alarmants sur les violations des droits de l’homme, elle a déjà mis en cause les gouvernements des pays comme la Libye, la Côte d’ivoire, la RCA, le Rwanda et le Mali.
La dernière brebis galeuse, c’est le Burkina.
Son bilan sur le drame de Karma, fait tomber des nues. D’aucuns se demandent par quelle méthode, elle a pu dénombrer 147 morts, en un temps record, sans investigation digne de ce nom, alors que les enquêtes diligentées par le gouvernement n’ont pas encore rendu leurs rapports.
Se basant sur des témoignages douteux, l’Organisation incrimine les forces armées burkinabè dans les différentes attaques visant les populations civiles, dont la tuerie de Karma. Elle parle d’exécutions extrajudiciaires et crime de guerre, qu’elle met sous la responsabilité du 3e bataillon de la brigade d’intervention rapide (BIR), sous prétexte que les meurtriers arboraient des tenues militaires.
Or, d’après des sources sûres, il s’agissait d’assaillants habillés en treillis par les commanditaires des crimes, afin de ne pas éveiller des soupçons, et faire porter le chapeau aux troupes armées nationales.
En se laissant manipuler par les néo-colonialistes, qui cherchent à déstabiliser le Pays des hommes par tous les moyens, Amnesty International, n’est-il pas en train de perdre sa crédibilité?
Les auteurs et commanditaires du massacre seraient actuellement en train de se frotter les mains de la réussite de leur coup. Mais les services de renseignement et enquêteurs du Burkina sont à pied d’œuvre, afin de découvrir le pot aux roses, et dévoiler les vrais criminels à la face du monde.
Affaire à suivre…
Ali DEMBA