Burkina-Faso: Guerre anti-terrorisme/ le gouvernement crée de nouvelles taxes pour financer la lutte

Depuis hier jeudi 20 juillet 2023, de nouvelles taxes sont entrées en vigueur afin de récolter des fonds pour soutenir la lutte engagée contre les groupes terroristes.  C’est  le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo qui a fait l’annonce ce mercredi 19 juillet sur la télévision publique.  

Il est désormais prélevé à compter du 20 juillet 2023, des taxes sur les services de téléphonie, sur le réabonnement au niveau des télévisions privées et sur la cession des terrains hors lotissement.

Dans les détails, M. Nacanabo a expliqué que  les acquéreurs des services de téléphonie, devront payer une taxe de 5% par opération réalisée. Quant aux réabonnements au niveau des télévisions privées, une taxe de 10% sera appliquée  dorénavant.

Il sera aussi exigé une contribution de 1% sur la cession des terrains hors lotissement devant le notaire ou l’huissier, a ajouté Aboubakar Nacanabo.

Pour rappel, ces mesures portant prélèvement de nouvelles taxes ont été votées le 24 juin par l’Assemblée Législative de Transition (ALT) et promulguées le 30 juin par le président Ibrahim Traoré. Il s’agit  d’une loi instaurant des contributions spéciales sur certains biens et services, au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Par ailleurs, le ministre de l’économie a encouragé les entreprises concernées à ne pas manquer à leur obligation de reverser l’intégralité des montants qui seront prélevés, pour faciliter la mobilisation des fonds nécessaires pour combattre le terrorisme.

M. Nacanabo a aussi tenu à adresser ses remerciements à l’endroit de tous les consommateurs, qui ont depuis le mois de février contribué à alimenter les caisses du Fonds de soutien patriotique à hauteur  de 30 milliards de FCFA grâce notamment aux prélèvements effectués sur le tabac, les boissons alcoolisées et non alcoolisées.

Le membre du gouvernement a enfin rendu un vibrant hommage à tous les FDS et VDP qui ne se lassent de défendre  le territoire national, parfois au prix de leur vie, pour permettre le retour de la paix et de la stabilité au Burkina Faso.

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