Burkina-Faso: La justice burkinabè, une justice à deux vitesses? De la nécessité de procéder à une réforme

 La justice burkinabè est-elle vraiment juste? Serait-elle aux ordres des plus nantis du pays ou téléguidée par des décideurs extérieurs? Ce sont quelques unes des questions que se posent bon nombre  d’observateurs qui dénoncent son fonctionnement ambiguë et sa politique de deux poids deux mesures, eu égard au traitement des dossiers de justice.

En effet, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer le favoritisme et le népotisme que prône le troisième pouvoir au Burkina.  Les usagers de la justice pensent que la justice burkinabè réserve un traitement inéquitable aux affaires judicaires, selon le statut social ou l’opinion politique de celui qu’elle a en face. En d’autres termes, ceux qui sont au bas de l’échelle sont laissés pour compte ou jetés en prison de façon arbitraire. Alors que les personnes aisées ayant commis les mêmes infractions sont traitées avec beaucoup plus de considération. Plusieurs cas de figure où la justice semble avoir échoué dans sa mission de dire le droit ont entraîné une perte de confiance en les magistrats.

Les scandales financiers sont impunis, les dossiers traînent dans les tiroirs, aucune enquête n’est diligentée et leurs auteurs ou suspects sont libres de leurs mouvements et narguent la population, pendant les petits voleurs de quartier périssent dans les cellules depuis des années sans procès.

Selon certaines sources (non vérifiées pour le moment), la justice burkinabè serait sans pitié envers ceux qui sont hostiles ou dénoncent la politique française en Afrique. Ils sont poursuivis et enfermés sans raison valable par ces juges véreux qui semblent être sous-ordre de l’ancienne puissance coloniale.

D’autres informations indiquent qu’ils sont nombreux ces magistrats qui pensent plus à s’enrichir ou à rendre service aux forces extérieures qu’à rendre justice. Ces agissements sont à bannir, car ils sabotent les efforts du Président Traoré et de son gouvernement qui luttent pour construire une société libre et équitable où tout citoyen de toute catégorie pourra pleinement jouir de ses droits.

Il est temps que les autorités judiciaires procèdent  à une véritable réforme au sein de la justice, pour sauver sa crédibilité. Un remaniement s’impose pour faire asseoir un Etat de droit.

 

Luc FOUROU

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