Afrique du Sud / Dix ans de Nelson Mandela : Commémoration à travers l’exposition « Mandela est mort » à Johannesburg

Nelson Mandela

L’Afrique du Sud marque le dixième anniversaire de la disparition de Nelson Mandela par l’ouverture de l’exposition commémorative « Mandela est mort » à Johannesburg ce vendredi 1er décembre 2023, organisée par la Fondation Mandela.

Nelson Mandela demeure une figure emblématique mondialement reconnue pour son rôle dans l’éradication du système d’apartheid en Afrique du Sud dans les années 1990. Toutefois, avec les défis économiques et politiques actuels, certains Sud-Africains s’interrogent sur la pertinence de sa nostalgie et sur la manière dont son héritage peut être perçu dans le contexte actuel.

L’exposition « Mandela est mort » propose une approche interactive, encourageant les Sud-Africains à exprimer leurs réflexions et opinions sur l’héritage de Mandela. Verne Harris, archiviste du défunt président et président par intérim de la Fondation Mandela, souligne la nécessité de libérer le pays de la « profonde nostalgie » et de rechercher de nouveaux modèles pour l’avenir. L’exposition met en lumière le poids de la perte symbolique avec la mort de Mandela et cherche à susciter un débat sur son héritage complexe. Des forums de discussion dans les universités recueillent des commentaires divergents, reflétant les différentes perspectives sur le rôle de Mandela dans la transformation post-apartheid. Morongwa Phukubye, porte-parole de la Fondation, souligne que le débat sur l’héritage de Mandela est essentiel et que son héritage n’est pas celui d’un saint. Les réponses variées mettent en évidence les divisions au sein de la société sud-africaine sur la manière dont Mandela aurait dû aborder les conséquences de l’apartheid.

Alors que le pays se rapproche du 30e anniversaire de la fin de l’apartheid, Verne Harris rappelle la leçon fondamentale tirée de Mandela : l’espoir n’est pas suffisant, il faut une conviction profonde pour affronter l’avenir, même lorsque celui-ci semble incertain.

Samira K.

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