Burkina Faso / Coup de Maître du Capitaine Ibrahim Traoré : Les langues nationales érigées, le Français cantonné au rôle de « langue de bureau »

Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Le Président du Burkina Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim Traoré

Le mercredi 6 décembre 2023 restera gravé dans l’histoire du Burkina Faso, alors que le Président de la révolution burkinabé, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a pris des décisions cruciales lors de la cérémonie hebdomadaire du conseil des ministres de ce mercredi 6 décembre. Au cœur de ces décisions audacieuses se trouve la signature d’un projet de loi, élevant les langues nationales au statut de langues officielles et reléguant le français au rang de « langue de travail ».

Pour le Capitaine Traoré, la souveraineté du Burkina Faso est une priorité indéfectible. Cette décision marque une affirmation claire de son engagement envers la défense de l’indépendance nationale. En reléguant le français, héritage colonial, au rôle de « langue de travail », le gouvernement burkinabé envoie un message fort quant à sa volonté de briser les liens persistants avec le passé colonial. Le passage des langues nationales au statut de langues officielles n’est pas simplement symbolique. C’est une reconnaissance tangible de la richesse culturelle et linguistique du Burkina Faso. Le Capitaine Traoré entend donner à ces langues une place prépondérante dans tous les aspects de la vie nationale, renforçant ainsi l’identité du pays.

Le choix de reléguer le français à un rôle fonctionnel est une déclaration sans équivoque contre le colonialisme. Le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement montrent qu’ils sont prêts à tout pour libérer le Burkina Faso de l’influence persistante de la colonisation. C’est un acte audacieux et décisif pour construire un avenir véritablement indépendant. Notons que,  la réforme inclut également des mécanismes alternatifs de règlement des différends, l’élargissement des missions du Conseil constitutionnel, la suppression d’institutions telles que la Haute cour de justice et le Médiateur du Faso, ainsi que le renforcement du statut de l’Agence nationale du renseignement (ANR).

Cette décision du Capitaine Ibrahim Traoré d’élever les langues nationales au statut de langues officielles et de reléguer le français à un rôle secondaire est un engagement total envers la souveraineté du Burkina Faso. C’est un pas historique vers la construction d’une nation libre, fière de son identité et déterminant à forger son propre destin.

Aicha Kaboré 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *