Kenya-Tanzanie : À la recherche d’une résolution rapide après l’interdiction des vols…

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La Tanzanie a pris une mesure radicale ce lundi 15 janvier 2024, en retirant son autorisation à Kenya Airways pour exploiter des services de passagers entre les deux pays à partir du 22 janvier. Cette décision a été motivée par le refus de l’autorité de l’aviation civile du Kenya d’accorder à Air Tanzanie les approbations nécessaires pour les vols cargo entre les deux nations.

Kenya Airways, qui assure des vols quotidiens vers Dar Es Salam, a été directement impactée par cette interdiction, soulevant des questions quant à la mobilité des passagers entre les deux pays voisins. Le ministre kenyan des Affaires étrangères, Musalia W Mudavadi, a toutefois tenu à apaiser les inquiétudes, déclarant : « Nous avons convenu d’un commun accord que nos autorités respectives de l’aviation civile travailleraient ensemble pour résoudre le problème à l’amiable dans les trois prochains jours. Il ne devrait donc y avoir aucune raison de s’alarmer. »

En effet, cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de tensions commerciales au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Le Kenya a précédemment restreint l’importation de produits agricoles en provenance de Tanzanie, tandis que l’Ouganda a porté un différend devant la Cour de justice d’Afrique de l’Est après que le Kenya a refusé une licence à la Uganda National Oil Co. pour gérer les importations de carburant au port de Mombasa à destination de Kampala.

La région fait ainsi face à une série de différends commerciaux, mettant en évidence les tensions croissantes au sein du bloc économique régional. Les négociations en cours entre le Kenya et la Tanzanie visent à résoudre cette dernière impasse, mais elles reflètent également les complexités des relations économiques au sein de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Les observateurs de la région surveillent de près l’évolution de cette situation, soulignant l’importance de la diplomatie pour prévenir des répercussions économiques plus larges.

Éphraïm P. 

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