Togo : Les propositions de l’AGET pour réformer et relancer l’économie.

Lors d’une rencontre organisée récemment à Lomé par le Secrétariat Exécutif du cadre de Concertation État-secteur privé, l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), représentée par son président Jonas Daou, a présenté quatre propositions clés pour dynamiser l’économie togolaise.

Ces propositions incluent la simplification et la stabilité fiscale, la révision des procédures de passation des marchés publics, les investissements dans les infrastructures, ainsi que la lutte contre les importations frauduleuses.

L’AGET appelle à une réforme fiscale visant à simplifier les mécanismes fiscaux et à stabiliser les politiques fiscales. Cette mesure réduirait les coûts administratifs des entreprises et atténuerait les incertitudes qui dissuadent les investisseurs, notamment étrangers. Jonas Daou insiste sur le fait que des changements fréquents dans la réglementation fiscale alimentent un climat d’imprévisibilité, décourageant les entrepreneurs. Une fiscalité prévisible encouragerait des investissements à long terme et rendrait le Togo plus compétitif.

La révision des procédures de passation des marchés publics constitue une priorité pour garantir une gestion plus transparente et efficace des ressources. Selon l’AGET, cette réforme renforcerait les mécanismes de contrôle et établirait des pratiques rigoureuses, favorisant ainsi une meilleure utilisation des fonds publics.

Le développement des infrastructures, notamment dans les réseaux de transport et les services énergétiques, est également une priorité. De tels investissements permettraient de réduire les coûts d’exploitation des entreprises et d’améliorer leur compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux.

Enfin, l’AGET plaide pour une lutte renforcée contre les importations frauduleuses. Ces pratiques, impliquant souvent des produits contrefaits ou introduits illégalement, créent une concurrence déloyale sur le marché local, fragilisant les entreprises respectueuses des normes.

Ces propositions s’ajoutent à des revendications récentes concernant des allègements fiscaux pour le secteur agricole, témoignant de l’engagement du secteur privé à collaborer avec l’État pour créer un environnement économique favorable.

Amen K.

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