Au Burkina Faso, l’État engage la nouvelle génération dans la lutte contre la corruption

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Des mesures vigoureuses ont été prises depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ibrahim Traoré au pouvoir, afin de contrer la corruption sous toutes ses formes au Burkina Faso. Désormais, la sensibilisation s’étend au milieu scolaire.

En effet, la lutte contre la corruption s’intensifie au Burkina Faso avec une nouvelle initiative visant à sensibiliser les jeunes générations sur les dangers de ce fléau. Plus de 600 élèves de la région de la Boucle du Mouhoun ont eu l’opportunité d’approfondir leur compréhension de la prévention et de la répression de la corruption lors de conférences éducatives organisées par l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), en collaboration avec le Réseau Burkinabè des Jeunes Leaders pour l’Intégrité (RBJLI).

Ces sessions, qui ont rassemblé des élèves de différents établissements scolaires, ont permis de présenter les dispositifs de prévention de la corruption, ainsi que les structures chargées de la lutte contre ce fléau. Les jeunes ont également été sensibilisés aux valeurs d’intégrité et aux normes de conduite dans les services publics, des connaissances essentielles pour contribuer à la construction d’une société plus juste et transparente. Ollo Ko Da, spécialiste en gouvernance et chargé de projet au sein du réseau RBJLI, a souligné l’importance de l’engagement des jeunes dans la lutte contre la corruption. Il les a encouragés à refuser toute forme de corruption et à dénoncer les actes répréhensibles auxquels ils pourraient être confrontés. Cette sensibilisation vise à inculquer des valeurs d’intégrité dès le plus jeune âge, afin de préparer les futurs leaders à prendre des décisions éthiques et responsables.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement burkinabè pour éradiquer la corruption et promouvoir une culture de transparence et de responsabilité. Le Président Ibrahim Traoré a récemment renforcé cet engagement en signant un décret visant à faciliter la dénonciation des actes de corruption et à récompenser les dénonciateurs dont les allégations sont avérées. En sensibilisant les jeunes sur les dangers de la corruption et en les encourageant à jouer un rôle actif dans sa prévention, le Burkina Faso jette les bases d’une société plus équitable et prospère pour les générations futures.

Aline Ouédraogo

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