États-Unis : Donald Trump joue gros avec ses problèmes juridiques 

États-Unis

Donald Trump, ancien président des États-Unis, fait face à une série de poursuites judiciaires allant de la fraude électorale à la subversion électorale et au versement illégal de pots-de-vin. Alors qu’il est en tête dans certains sondages pour les élections de novembre, il reste sous la menace d’une peine d’emprisonnement.

Actuellement jugé à New York, aux États-Unis, Trump est accusé d’avoir falsifié des documents commerciaux pour dissimuler des paiements illicites à Stormy Daniels avant l’élection présidentielle de 2016. Il est également confronté à des accusations de conservation illégale de documents gouvernementaux classifiés lorsqu’il était à la Maison-Blanche, ainsi qu’à des allégations d’entrave à la justice.

Plutôt que de faire face à ces accusations, Trump semble chercher à retarder les procès au-delà des élections de novembre. Les sondages suggèrent qu’il a de sérieuses chances de reconquérir la présidence, ce qui lui permettrait d’influencer les poursuites en nommant ses propres fonctionnaires au ministère de la justice. Au-delà des considérations juridiques, Trump a un intérêt politique crucial à retarder les procès. Il cherche à présenter les accusations comme une « chasse aux sorcières » politique, galvanisant ainsi son soutien parmi ses partisans. De plus, en reportant les affaires, il évite de ternir son image avant les élections.

Si Trump parvient à éviter toute condamnation, cela soulèvera de sérieuses questions sur la capacité de la démocratie américaine à rendre justice. En permettant à un ancien président accusé d’insurrection d’éviter des poursuites, le système judiciaire américain pourrait sembler faillible aux yeux du monde. Hannan Hussain est un spécialiste des affaires internationales et un auteur. Il a été chercheur Fulbright en sécurité internationale à l’université du Maryland et a été consultant pour le New Lines Institute for Strategy and Policy à Washington. Ses travaux ont été publiés par la Fondation Carnegie pour la paix internationale, le Georgetown Journal of International Affairs et l’Express Tribune (partenaire de l’International New York Times).

Éphraïm P. 

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